La lutte de Kirat Messaoud pour se libérer de la misère, n’est pas seulement l’une des plus dures épreuves des temps modernes : c’est aussi l’une des plus longues. Il se révolta tout d’abord, puis décida d’aller en France. Il n’avait jamais, en Algérie, été scolarisé et c’était bien sûr révoltant et injuste. C’est pourquoi il décida de quitter son pays, mais ne l’a jamais oublié. Il a vécu en France. La fantaisie du conteur, qui n’oublie jamais le réel et son épaisseur, débouche progressivement sur des perspectives de plus en plus fantastiques. Observation du social, sens du détail, plaisir du récit, trouvailles poétiques. Ses petites histoires feraient sûrement réfléchir. Elles permettent surtout d’entretenir la santé, l’espoir, l’amour, et d’entrevoir la vie avec plus ou moins de bonheur.