Les danses macabres ont revêtu différentes formes : des peintures murales, un poème dialogué, des miniatures dans des manuscrits, de la sculpture sur bois et sur pierre, un drame théâtral, ou encore une danse rituelle authentique. Le présent volume met l’accent sur l’élément textuel de ce phénomène complexe de la culture du bas Moyen Âge et l’interroge dans une perspective interdisciplinaire incluant les recherches historiques, littéraires et critico-textuelles, ainsi que l’histoire de l’art et celle du théâtre. Une attention particulière est portée sur l’espace linguistique français et sur la Danse Macabré de Paris qui se configure comme le modèle principal de l’art macabre dans cette partie de l’Europe. Un regard est également jeté sur quelques contextes culturels italiens et catalans, à la fois liés à la tradition française et caractérisés par des tendances propres.

Ce fascicule réunit sept articles issus d’autant de contributions présentées à l’occasion d’une journée d’études internationale tenue à Klagenfurt en juin 2018 et consacrée aux danses macabres dans l’Europe romane (XVe-XVIe siècles).