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Résumé

Emile Gaboriau (1832-1873)

"Le jeudi 6 mars 1862, surlendemain du Mardi gras, cinq femmes du village de La Jonchère se présentaient au bureau de police de Bougival.

Elles racontaient que depuis deux jours personne n’avait aperçu une de leurs voisines, la veuve Lerouge, qui habitait seule une maisonnette isolée. À plusieurs reprises, elles avaient frappé en vain. Les fenêtres comme la porte étant exactement fermées, il avait été impossible de jeter un coup d’œil à l’intérieur. Ce silence, cette disparition les inquiétaient. Redoutant un crime, ou tout au moins un accident, elles demandaient que la « Justice » voulût bien, pour les rassurer, forcer la porte et pénétrer dans la maison.

Bougival est un pays aimable, peuplé tous les dimanches de canotiers et de canotières ; on y relève beaucoup de délits, mais les crimes y sont rares. Le commissaire refusa donc d’abord de se rendre à la prière des solliciteuses. Cependant elles firent si bien, elles insistèrent tant et si longtemps, que le magistrat fatigué céda. Il envoya chercher le brigadier de gendarmerie et deux de ses hommes, requit un serrurier et, ainsi accompagné, suivit les voisines de la veuve Lerouge.

La Jonchère doit quelque célébrité à l’inventeur du chemin de fer à glissement qui, depuis plusieurs années, y fait avec plus de persévérance que de succès des expériences publiques de son système. C’est un hameau sans importance, assis sur la pente du coteau qui domine la Seine, entre la Malmaison et Bougival. Il est à vingt minutes environ de la grande route qui va de Paris à Saint-Germain en passant par Rueil et Port-Marly. Un chemin escarpé, inconnu aux ponts et chaussées, y conduit.

La petite troupe, les gendarmes en tête, suivit donc la large chaussée qui endigue la Seine à cet endroit, et bientôt, tournant à droite, s’engagea dans le chemin de traverse, bordé de murs et profondément encaissé."

Bougival : dans sa maison isolée, la veuve Lerouge est retrouvée assassinée. Les témoignages et les indices sont maigres. A la demande du juge d'instruction, un "policier amateur", Tabaret entre en scène ; observation et déduction sont ses deux principes...

Auteur

  • Émile Gaboriau (auteur)

    Père du roman policier, Émile Gaboriau exerça divers métiers : clerc d'avoué, hussard en Afrique, chef d'écurie. Il s'engagea dans la cavalerie pour sept ans mais résilia son contrat rapidement pour gagner Paris où il écrivit des chroniques pour gagner sa vie. Il devint le secrétaire de Paul Féval avec qui il découvrit le journalisme. Dès les années 1860, les journaux se l'arrachent.

    Son premier roman, L'affaire Lerouge (1866) connut un immense succès. On y voit l'apparition de Lecoq, agent de la sécurité qui deviendra un commissaire célèbre. Ce personnage inspira Conan Doyle, comme modèle du détective ingénieux qui résout des énigmes par ses capacités déductives hors normes. Après le succès de L'Affaire Lerouge, il travailla comme feuilletoniste au Petit Journal. En 1872, il montera avec Jules-Émile-Baptiste Holstein un drame théâtral tiré de L'Affaire Lerouge. Monsieur Lecoq fut adapté au cinéma par Maurice Tourneur en 1914. Le roman de Gaboriau a aussi été porté au petit écran dans une adaptation titrée Monsieur Lecoq qui fut diffusée par la Société Radio-Canada en 1964 et 1965.

Auteur(s) : Émile Gaboriau

Caractéristiques

Editeur : La Gibecière à Mots

Auteur(s) : Émile Gaboriau

Publication : 27 juin 2019

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + PDF + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobi/Kindle, PDF, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobi/Kindle), Marquage social (PDF), DRM (WEB)

Taille(s) : 525 ko (ePub), 1,89 Mo (Mobi/Kindle), 1,6 Mo (PDF), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3442, 3448

EAN13 Livre numérique eBook [ePub + Mobi/Kindle + PDF + WEB] : 9782374634050

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