Nous avons le devoir de préserver la forêt pour la transmettre en héritage à ceux et celles qui viendront après nous, écrit Léonard Otis.Pendant plus de quarante ans, ce pionnier du syndicalisme agricole et forestier a milité au sein du Syndicat des producteurs de bois du Bas-Saint-Laurent et de la Fédération des producteurs de bois du Québec. Il a également occupé pendant de nombreuses années le poste d’administrateur du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec, du Conseil régional de développement et de la Société populaire des pâtes et papiers du Québec. Au début des années soixante-dix, luttant contre la fermeture des paroisses du Haut-Pays, il s’est impliqué dans les Opérations Diginité. Il a été par la suite président de la Société d’implantation de la papeterie de la Matapédia et président du Comité de réaménagement forestier du Témiscouata, qui a conduit à la construction de l’usine de Cabano.Sylviculteur à Saint-Damase de Matane, militant infatigable, ardent défenseur des fermes forestières, écologiste avant l’heure, cet homme de courage continue de se battre encore aujourd’hui contre les politiques et les méthodes de récolte qui ont conduit notre forêt au marasme actuel et sacrifié le développement de régions entières.