Lorsque vous naviguez sur notre site internet, des informations sont susceptibles d'être enregistrées pour optimiser votre expérience.
PréférencesTout accepterTout refuserSylvain Fuchs est ingénieur, la quarantaine, et bien que possédant initialement une attirance littéraire, il s'est passionné pour les sciences à l'occasion de ses études.
Prenant conscience, au fil de ses réflexions et lectures, que les différentes sagesses, sciences, philosophies, n'ont pas toujours été aussi éloignées et cloisonnées qu'à l'heure actuelle, il a souhaité suivre et poursuivre les travaux de tous ceux qui, aujourd'hui, empruntent les chemins de traverse de l'interdisciplinarité, et partir avec eux à la redécouverte d'un certain nombre d'éléments qui fondent la connaissance. L'approfondissement de chaque discipline a porté ses fruits, et jamais l'acuité du regard scientifique n'a été aussi grande. Peut-être qu'aujourd'hui, comme vient en son heure le temps des moissons, faut-il envisager de rapprocher à nouveau toutes ces disciplines qui, en même temps qu'elles se sont enrichies ; ont été dispersées.
Dans son essai Mimésis, Intersubjectivité et relation sociale, Sylvain Fuchs a pour soucis d’appliquer une grille de lecture systémique à la relation et au fait social. La systémique est cette nouvelle approche de la science que l’on appelle aussi la pensée complexe.
Appliquée aux phénomènes sociaux, l’approche systémique va notamment nous permettre de développer une nouvelle compréhension de l’articulation qui s’opère entre la personne et la communauté, entre l’individu et la société. Ainsi par exemple, plutôt que de chercher à comprendre la société comme une somme d’individus animés d’intentions et de visions individuelles purement autonomes, ou de considérer, de façon contraire, que l’individu subit passivement son environnement culturel et social ; l’approche systémique aura pour soucis de souligner l’interaction permanente entre la vision individuelle et la culture partagée, ayant chacune leur niveau de réalité propre mais n’étant pas étrangères l’une de l’autre.
Bien que l’individu et sa société d’appartenance soient animés par des forces de niveaux ou de natures différentes, vouloir expliquer l’un en faisant abstraction de l’autre, ou encore – ce qui revient au même – vouloir expliquer l’un selon l’autre sans considérer leur interaction, conduit forcément à des impasses desquelles la systémique et la réflexion dialectique permettent de sortir. La théorie mimétique de René Girard est une des clés contemporaines de cette approche, bien qu’elle ne soit pas la seule, loin s’en faut. Nous convoquerons également les travaux de Gregory Bateson, Francisco Varela, Basarab Nicolescu, Ilya Prigogine, Marc Halévy, Paul Meier, Jean-Pierre Meunier et tant d’autres.
En plus de son premier essai Mimésis, Intersubjectivité et relation sociale, paru en version numérique sous le label "Libres d'écrire" (IS Edition), et au format papier aux Éditions du Puits de Roulle, Sylvain Fuchs vous propose d’initier ou de poursuivre la réflexion sur son site : http://www.mimesis-sfuchs.com