Né en 1936, le poète québécois Bernard Courteau, en plus d’avoir été, en 1981, le personnage principal d’un conte de Jacques Ferron, dont le texte a servi d’introduction à son recueil Émergence, est aussi familier du conte, de la nouvelle et du récit. Depuis les contes africains qu’il a rapportés de la Côte d’Ivoire jusqu’à sa traduction récente du récit acadien d’Évangéline, en passant par Les fables de Lafontaine (Louis-H.), il a publié de nombreux textes en prose, notamment Nelligan n’était pas fou; Une épopée pour notre temps, qui retrace l’histoire de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu; un roman: Monsieur Élie; dans Poèmes posthumes: le conte de Chloé la petite indienne et son ami le vent; et Ces beaux gars à l’œil brun dont rêvait Nelligan. Il s’est attaché, cette fois, à résoudre l’énigme Louis Hémon avec la même ferveur, afin d’en faire partager un même plaisir de verbe.