Je n’ai pas combattu le cancer, comme le sportif acharné que j’étais. J’ai ressenti le besoin d’en prendre soin, après avoir écouté ce qu’il avait à me dire. Devenu coach, je ne me reconnaissais pas dans la course à la performance car la maladie m’a appris qu’on ne va nulle part sans son « maillon faible ». Alors je suis devenu thérapeute, spécialisé dans la relation, qui tous nous construit, souvent nous blesse et seule peut nous guérir. J’accompagne et souhaite transmettre. En relisant mes expériences sous l’éclairage des neurosciences affectives ou de la neurobiologie du trauma, je témoigne pour éclairer, pour dire que nous ne sommes pas ce que nous croyons être et que nous avons le pouvoir de nous libérer de nos conditionnements de survie. La relation nous meurtrit, le lien nous déchire mais il est aussi celui qui répare, elle est aussi cette précieuse « cœurturière », sans laquelle nous ne pouvons ni nous apaiser ni nous libérer, ni grandir ni aimer.