Henri Laporte (1895-1982) fut l’un de ces jeunes « poilus » anonymes qui partirent, par millions, refouler les « Tudesques ». Il rêvait de cavalerie : ce furent les tranchées d’Argonne, le front de Champagne, Verdun et la Somme. C’est bien des années plus tard qu’il se décida à transcrire, pour lui-même et pour sa famille, ses carnets de guerre.