Juriste en droit de l'environnement et porte-parole du collectif Or de question opposé au projet Montagne d'or et à l'industrie minière en Guyane, Marine Calmet milite pour la défense des droits de la nature. Un pied en Amazonie et l'autre en métropole, elle élabore de nouvelles réponses à la crise écologique, inspirées de l'intelligence des écosystèmes et des savoirs des peuples autochtones. À trente ans, elle est présidente de Wild Legal, une association qui s'est donné pour mission d'être une école et un incubateur pour les prochains procès en défense des droits de la nature. Experte auprès de la Convention citoyenne pour le climat, elle se bat pour la reconnaissance du crime d'écocide.