Présentation de l'auteur
Liam O'Flaherty est né en août 1896 à Inishmore et mort en septembre 1984 à Dublin. Romancier et nouvelliste irlandais, son œuvre mêle naturalisme, analyse psychologique, poésie et satire, en prenant toujours soin de saluer le courage et la ténacité du peuple irlandais. Il est considéré comme l'une des figures de proue de la " renaissance littéraire irlandaise ".
Après s'être formé un temps à la prêtrise, O'Flaherty se lance dans une carrière de soldat au cours de la Première Guerre mondiale et vagabonde ensuite en Amérique du Sud, au Canada, aux États-Unis et au Moyen-Orient. Il enchaîne les métiers les plus divers : bûcheron, bagagiste, mineur, ouvrier, plongeur, employé de banque ou encore matelot. Après avoir pris part aux activités révolutionnaires en Irlande, O'Flaherty s'installe en Angleterre en 1922 puis finit par retourner dans ses terres natales quelques années plus tard. Il est l'auteur de : Thy Neighbour's Wife (1923), un premier roman à succès ; L'Âme noire (éditions du Rocher, 1999), l'histoire d'un vétéran tourmenté qui recherche la tranquillité et s'isole sur une île ; Le Mouchard (paru pour la première fois en France sous le titre Le Dénonciateur, Stock, 1928), adapté par John Ford au cinéma en 1935 ; Skerrett (Delamain et Boutelleau, 1948), acclamé par la critique ; Famine (éditions de Flore, 1947), un texte sur les ravages de la famine irlandaise en 1840 ; The Short Stories of Liam O'Flaherty (1937 ; édition révisée, 1956) ; Insurrection (Calmann-Lévy, 1953), une fiction sur le soulèvement de 1916 ; Les Amants (éditions du Rocher, 2000), ainsi que d'autres romans et recueils de nouvelles. Son autobiographie, À mes ennemis ce poignard, a été publiée en France aux éditions du Rocher en 1998.
Présentation du préfacier
Dramaturge et scénariste français, critique de cinéma, Stève Passeur, de son vrai nom Étienne Morin, est né en 1899 dans les Ardennes et mort en 1966 à Paris. Il est notamment l'auteur de La Maison ouverte (1925) ; L'Acheteuse (1930), qui fera l'objet d'une reprise de Jean Anouilh en 1963 ; Je vivrai un grand amour (1935) ; Le Château de cartes, mis en scène par Louis Jouvet en 1937 au théâtre de l'Athénée ; Le Vin du souvenir (1947) et N'importe quoi pour elle (1954). Ses œuvres, orageuses, passionnées, sont notamment réputées pour leur cynisme dévastateur.