Vladimir Pozner est né en France en 1905 dans une famille d'émigrés russes. Journaliste (L'Humanité, Marianne), traducteur de Tolstoï et de Dostoïevski, il s'est également illustré comme romancier et scénariste. Partisan de l'anticolonialisme, il publia en pleine guerre d'Algérie Le Lieu du supplice (Julliard, 1959) qui lui valut en 1962 d'être blessé dans un attentat perpétré par l'OAS. Témoin privilégié du XXe siècle, Vladimir Pozner côtoya les plus grands : Brecht, Cendrars, Breton, Neruda, Picasso.