L'auteur fut l'un des fondateurs du FLNC, dont il devient chef militaire pour la Corse du nord. Aujourd'hui, il veut raconter ses engagements, sa vie militante, solder les comptes avec le passé et ses anciens camarades. Il évoque donc son enfance, bercée par les traditions corses, ses premiers engagements alors qu'il est encore étudiant, et déroule le fil de son activité d'activiste et de terroriste : Aleria, fondation du FLNC, dérobade d'Edmond Siméoni, premières actions violentes, voyage au Liban pour organiser un transfert d'armes, première expérience en prison, amnistie de 1981, puis l'assassinat de son ami Guy Orsoni qu'il ira venger dans la prison d'Ajaccio. Nouveau séjour en prison, au cours duquel il côtoie Georges Ibrahim Abdallah et des terroristes basques, et amnistie au bout de huit ans. Début des tensions au FLNC, qui amènent à l'explosion du groupe après de violentes controverses avec Santoni et Rossi. Assassinat de son ami Robert Sozzi, qui dénonçait les collusions entre J.F. Filippi (la catastrophe de Furiani) et le FLNC-Canal historique, et de son ami Pierre Albertini, membre du commando de la prison d'Ajaccio.