Patricia Van Geluwe

À propos de l'auteur

Octobre 2022Ma vie. Remuante et passionnée.Paris. Un premier mariage à 18 ans. Un enfant à 20 ans. J’arrête mes études de médecine. Un divorce à 25 ans. Ce fut une tentative de jeunesse.Je commence à m'épanouir, à expérimenter. De la fabrication de bijoux, je passe à l’audit en GIE d’expertise comptable, puis à l’interprétariat en intérim, et j’en passe.Je vis seule avec Christophe, mon adorable fils.Je rencontre des gens nouveaux, originaux, je renoue et retrouve des amis égarés lors de mon premier mariage. Je crée des liens. Le film « Saturday night fever » me donne… la fièvre de vivre ma vie.J’ouvre un cabinet de parapsychologie. J’écoute, j’entends, je tente d’aider. Et ça marche. Mon fils et moi mangeons à notre faim.En 1985 je rencontre Yan, mon bientôt mari. Nous nous aimons pour de bon. Si fort.Nous allions nos compétences, montons ensemble une société de publicité et de vente par correspondance. Et ça marche.Nous quittons Paris tous les trois, pour la côte d’Azur. Un nouvelle expérience. De nouvelles rencontres passionnantes, de nouveaux amis viennent s’ajouter à nos amis parisiens.Beaucoup de voyages, beaucoup de travail, beaucoup de fêtes et de dîners entre potes, beaucoup, beaucoup, et beaucoup de rires. Un cancer du sein. Sauvée.Et puis le théâtre, et puis le chant. Et notre amour.Et puis… Les livres ! Ils m’accompagnent partout, tout le temps. Peu à peu arrive l’envie de passer de l’autre côté de la page, ce côté qui tient le crayon devant la feuille blanche au début. Des ateliers d’écriture, des rencontres encore. Magie. Et puis... tout s’arrête le 28 juin 2021. Mon doux mari meurt d’un cancer foudroyant du poumon. Il avait pourtant arrêté de fumer en 1993.La chute, le désespoir. Une dépression.Avant, on s’était dit tous les deux, que si l’un mourrait avant l’autre, on aurait le droit de pleurer bien sûr, mais pas trop longte
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