Fille d’un poète, Gil Laserre s’attache très tôt à l’écriture. De jobs en petits métiers, journaliste puis enseignante, elle se nourrit de littérature et d’Histoire, mais c’est avant tout la découverte de la richesse des êtres qui la motive.« Mai 68, tout le monde en parle, à tort et à travers… De ce constat s’est imposée la nécessité d’apporter un autre éclairage sur ce mouvement. Redonner une place à l’humain voilé par les slogans. Alors la vie plutôt, celle de gens modestes, celle de lycéens anonymes à la sincérité galvaudée. »