Juriste de formation, rien ne me prédisposait à aimer voyager et à rencontrer de belles âmes du bout du monde. Mes parents travaillaient beaucoup et ne prenaient pas le temps d’aller découvrir ce qui se passait de l’autre côté de nos frontières. Dès l’instant où j’ai pu gagner ma vie, j’ai enfin pu m’envoler vers d’autres cieux. Mes premiers voyages m’ont guidé vers le Canada puis le Maroc et les Maldives.Ayant toujours envie de plus, plus de rencontres, plus de connaissances de l’autre, plus de découvertes, plus de conversations inspirantes avec des étrangers qui nous apprennent beaucoup sur la vie, sur leur façon d’envisager les choses et sur nous-même, j’ai poursuivi mes voyages à travers le globe et ai eu la chance de visiter à ce jour plus de cinquante pays.Je suis parfois tombée sous le charme de destinations où les populations ont enflammé mon cœur et où l’envie s’est fait ressentir d’y déposer mes valises. C’est le cas du Sénégal et plus particulièrement de la région de Dakar où la richesse de cœur de certains m’a émue au plus haut point.« Ibou la terre » est un premier manuscrit, dont l’idée a été une évidence : honorer celui qui consacre sa vie aux autres. Le monde a besoin de plus de personnes comme Ibrahima N’Diaye et leurs histoires doivent être partagées afin d’insuffler à tous un élan de solidarité.