C’est alors qu’il se savait lui-même atteint d’un cancer que Richard Émond eut l’idée d’écrire ce roman pour le moins palpitant. Encouragé par son fils, il profita des longues heures de liberté que lui procurait son état pour peaufiner son projet. Ce fut certes salvateur puisque non seulement l’écriture lui a-t-elle permis de passer plus facilement au travers de sa maladie, mais de plus, il s’est découvert une nouvelle passion. Tellement, qu’aussitôt son premier roman terminé, devait-il se mettre à la rédaction d’un second, à savoir la suite de Traitement de faveur, qu’il compte nous offrir très bientôt.Optimiste de nature, jamais Richard Émond ne s’est laissé abattre par son état de santé. Étonnés par son attitude et la façon dont il a su vaincre sa maladie, plusieurs professionnels de la santé devaient par la suite l’inviter à prendre part à maints congrès et colloques pour qu’il puisse transmettre son message d’espoir et signifier à tous qu’il ne faut jamais baisser les bras. Il est l’exemple même prouvant qu’il est faux de croire que la vie s’arrête à l’annonce d’une grave maladie.