Tout à tour apprenti matelot, vagabond, chercheur dor, bûcheron, flotteur de bois, soldat, déserteur et révolutionnaire, Alexandre Grine (1880-1932) connut la misère la plus noire, la faim, lexil et la prison. Autodidacte, nourri de littérature populaire, riche dune étrange érudition construite au hasard de ses lectures, de ses rencontres et de ses voyages, il finit, vers 1905, par se consacrer exclusivement à la littérature, simposant peu à peu parmi les auteurs les plus singuliers du XXe siècle.