Dans ce recueil de poèmes empreint de mélancolie, le poète exprime ses pensées les plus intimes, avec la simplicité et l'épure de la versification japonaise. Par bribes délicates, il décrit son univers entièrement focalisé autour d'une fenêtre, véritable repère. Incarnation de l'espace et du temps, cette ouverture matérialise la frontière entre deux mondes, intérieur et extérieur. Cette brèche représente aussi la tentation de la chute pour le poète attiré par le vide qui s'offre dangereusement à son désespoir. Elle ouvre sur le néant, un ailleurs inconnu qui est peut-être celui de l'au-delà. La mort est ce territoire inexploré dans lequel l'âme de l'artiste rêve de davantage de liberté.

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