Depuis La Nuit finlandaise, le KGB est sur les traces de Devereaux. Bien décidé à l’éliminer. Pour sauver sa peau, pour sauver Rita, la jeune journaliste devenue sa collaboratrice et même un peu plus que cela, Devereaux a dû rentrer dans le rang et disparaître. Au fond de sa planque sordide à New York, Devereaux reçoit une lettre de sa grand’tante de Chicago, Melvina. Comment et pourquoi Melvina est-elle mêlée à ses problèmes ? Devereaux se résigne alors à retourner à Chicago, et là il va tomber par hasard sur une opération de l’Opposition. Une opération sordide, une traite d’esclaves. Des Polonaises, employées comme femmes de ménage, qui « font les poubelles » du Département de mathématiques spéciales de l’université contre la promesse de faire sortir de Pologne un être qui leur est cher. Ce réseau, qui exploite des centaines de ressortissants des pays de l’Est, repose sur la confiance. Confiance incarnée par Félix Kruger, un homme d’affaires de Zurich. Mais un jour, il suffit d’un envol de pigeons dans le ciel de Vienne, d’une seconde d’inattention de la part d’un prêtre, et la belle machine s’enraye : Karol, le fils d’une des Polonaises, est renversé par une voiture sur une place de Vienne. Est-ce un accident ou l’a-t-on assassiné ? Les femmes se révoltent. Et l’une d’elles, Teresa Kolaki, s’enfuit pour se réfugier auprès de Devereaux. Dès lors commence une course contre la montre, une infernale poursuite. Un parcours jonché de cadavres. Cette traque impitoyable, où Devereaux doit lutter tout à la fois contre le KGB et contre la CIA, va s’achever sur la piste du cirque de Varsovie, au sommet d’un immense gâteau de bois où trône un clown démoniaque. Ce quatrième roman vient confirmer le talent de Bill Granger : c’est bien aujourd’hui l’un des grands du suspense aux États-Unis.