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Résumé

Un auteur de polar que ses personnages trahissent. Un tueur en cavale dans un club de parachutistes. Un scénariste qui n'aurait pu imaginer l'histoire d'amour dingue qui lui tombe dessus. Un marchand de pilules qui stoppent le temps. Ou encore une marieuse de la belle époque face à son plus grand défi. Voici quelques nouvelles que le célébrissime Jean Van Hamme a proposé de mettre en images à la crème des auteurs contemporains : Emmanuel Bazin, Dominique Bertail, Djief, Christian Durieux, Ricard Efa, José Luis Munuera et Aimée de Jongh.

Le résultat ? Des petites friandises narratives tour à tour tendres, roublardes, cruelles ou pétillantes, mais toujours surprenantes et écrites de main de maître.

Aucune miséricorde à espérer : vous ne lâcherez pas cet album avant de l'avoir terminé !

Auteur

  • Jean Van Hamme (auteur)

    A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante carrière d'ingénieur commercial au sein de diverses multinationales.Avant cela, en 1968, Jean Van Hamme avait toutefois réussi à ramener l'un des maîtres de la BD, Paul Cuvelier, à sa table à dessin en signant pour lui différents scénarios. Une expérience concluante, qui l'entraîne à multiplier les collaborations avec les plus grands dans les années qui suivent.Au fil des ans, Van Hamme signe un nombre incroyable de séries, qui deviendront autant de succès retentissants. Il est capable de passer du folklore nordique de Thorgal à l'espionnage moderne de XIII ou Largo Winch, ou de reprendre avec brio un monument tel que Blake et Mortimer. Très éclectique, il est aussi le scénariste du Grand Pouvoir du Chninkel, Histoire sans héros, S.O.S. Bonheur, Western, Les maîtres de l'orge et, aujourd'hui, Kivu. Si, aujourd'hui, il entend se consacrer davantage au roman, au théâtre et à la télévision, Jean Van Hamme reste une pierre angulaire du 9e art. En attestent ses multiples prix et autres décorations officielles.
Il a ainsi été nommé Commandeur de l'ordre français des Arts et des Lettres et est, en outre, un des rares Belges vivants à être entré dans le Petit Larousse (en 2013). Cerise royale sur le gâteau, il a été fait chevalier par Sa Majesté Philippe en 2015.
  • Djief (Illustré par)

    Djief (de son vrai nom Jean-François Bergeron) est né en 1971 à Montréal. Enfant plutôt introverti - mais dont l'aisance au dessin est pour sa part criante ! - il comprend vite que la bande dessinée est le moyen d'expression parfait pour lui. Quand il ne dessine pas, le jeune québecois dévore donc des recueils du Journal Spirou, où il s'évade en compagnie des "Tuniques bleues", de "Yoko Tsuno", de "Natacha" et de "Gaston".Quelques années plus tard, Djief découvre Giraud/Moebius, Hermann, Rosinski et décide d'intégrer une école de graphisme, qu'il quitte assez rapidement pour apprendre en autodidacte l'animation 3D et la conception de jeux vidéo. Après quelques années passées à travailler dans ces deux milieux, il décide de se consacrer au 9ème art au début des années 2000. Djief commence par réaliser un rêve en publiant chez Spirou, le journal de son enfance, deux histoires courtes écrites par Alcante, qui lui a été présenté par le rédac-chef de l'époque, Thierry Tinlot. Ces deux récits - Un homme à son image et Ad vitam æternam - ne sont rien de moins que les balbutiements du futur "Pandora Box".Djief publie ensuite avec Nicolas Jarry la série "Le Crépuscule des dieux" (Soleil, 2007-2016) puis deux diptyques réalisés en solo. L'un de S-F - White Crows (2011-2012, Soleil) - et l'autre se déroulant dans le New-York des années 20 : Broadway : Une rue en Amérique (2014-2016, Quadrants). Il poursuit avec un OVNI : Saint-Germain, sur un scénario de Thierry Gloris (2009-2010, Glénat). Avec ce diptyque de cape et d'épée entremêlé de science-fiction, Djief adresse un message clair : il aime explorer des univers graphiques différents et refuse de se retrouver enfermé dans un moule.Il le prouve à nouveau grâce à la trilogie "Liaisons dangereuses - préliminaires" (2017-2019), scénarisée par Stéphane Betbeder et publiée aux Éditions Glénat. Le duo s'entendant à merveille, Djief et Betbeder collaborent à nouveau sur une nouvelle série grand public intitulée "Créatures", prépubliée dans le journal Spirou et paraissant chez Dupuis en 2020. Au programme : une bande de gamins livrés à eux-mêmes dans une New-York post-apocalyptique recouverte par un mystérieux brouillard. Brouillard aussi poisseux que le fascinant suspense nimbant ce nouveau récit...Nourri aux grands maîtres de la BD franco-belge (comme Franquin ou Walthéry) le québécois Djief fait perdurer leur souci de lisibilité et d'esthétisme tout en utilisant des outils informatiques de pointe, qu'il complète toutefois d'un travail à l'encre de chine purement artisanal. Bluffant de justesse dans ses cadrages et sa narration, impressionnant de maîtrise lorsqu'il développe action ou émotion, Djief emballe l'imaginaire et ses lecteurs avec "Créatures", la nouvelle grande série qu'il publie chez Dupuis en compagnie de Stéphane Betbeder.
  • Efa (Illustré par)

    Efa est né à Sabadell, en Espagne, le 6 décembre 1976. A 13 ans, il rentre au lycée sans conviction, l'abandonne pour une école d'arts et métiers où il suit des études de graphisme, puis quitte également cette dernière. Dès lors Efa décide d'être son propre formateur. Ce qu'on appelle un autodidacte, quoi.Le secret d'Efa pour se former lui-même ? Profiter de la vie ! Pendant ces années de jeunesse bénies, l'artiste dessine de tout, beaucoup, et joue de la guitare avec des groupes de rock montés avec des collègues. En 1995 il réalise avec des amis son premier fanzine: Realitat Virtual. À partir de cette date, Efa travaille dans un studio de dessin animé et en parallèle comme illustrateur free- lance. Efa entre en bande dessinée grâce à une collaboration avec Toni Termens au scénario qui donnera, en 2001, la série "Les Icariades" (3 tomes et une intégrale parus chez Paquet). En 2002, il se lance dans une série en solo, "Rodiguez" (2 tomes, chez Paquet également). En 2004, il publie (à nouveau chez Paquet) L'Âme du vin, album intimiste qu'il scénarise et dessine. Entre 2007 et 2009, il dessine et met en couleurs la série "Kia Ora" (3 tomes chez Vents d'Ouest, sur un scénario d'Olivier Jouvray et Virginie Ollagnier). En 2008, il rejoint l'équipe d' "Alter Ego", où il retrouve Mathieu Reynes, un auteur rencontré chez Paquet.En 2011, Efa publie avec Régis Hautière, chez Delcourt, les deux tomes de la série "Yerzhan" (inachevée à ce jour). Puis il rempile pour la deuxième saison d' "Alter Ego", dont il dessine 3 tomes. En 2014, il publie "Le soldat" avec Olivier Jouvray aux Éditions Le Lombard. Chez le même éditeur il réalise Monet, nomade de la lumière en compagnie de Salva Rubio (2017). Cet album, où le duo rend hommage à l'obsession du peintre pour la lumière, leur vaut une nomination aux Eisner Awards. Efa travaille ensuite avec Denis Lapière sur "Seule" (2018, chez Futuropolis). Avec Lapière toujours, il compose des histoires courtes pour le deuxième tome du collectif "Marsupilami", chez Dupuis.En 2020, Efa intègre la prestigieuse collection Aire libre avec Rubio et Django, main de feu, remarquable biographie consacrée à la jeunesse du célèbre musicien Django Reinhardt. L'album est préfacé par un maître du jazz manouche : Thomas Dutronc. Toujours avec Rubio, Efa s'intéresse maintenant à un autre artiste : Degas. La danse de la solitude, biopic dans la lignée de son "Monet", est prévu aux Éditions Le Lombard.Influencé par Terrence Malick, Miyazaki, Doisneau, Capra, Rockwell, Jillian Tamaki ou encore les "Spirou" de Tome et Janry, Efa a autant de possibilités graphiques que d'influences éclatées. Percutant sur "Alter ego", intimiste sur Monet, nomade de la lumière, chatoyant sur Django, main de feu, l'artiste espagnol mène un chemin graphique où chaque album est une surprise. Et une réussite.
  • Christian Durieux (Illustré par)

    Christian Durieux n'a que 13 ans lorsqu'il propose ses premières planches à Spirou. Elles sont refusées, et le jeune homme s'oriente vers un parcours plus classique, en fac de lettres, avant que ses vieux démons ne reviennent frapper à sa porte, l'incitant à s'inscrire à l'institut St-Luc de Bruxelles. Il n'y fait qu'un an, s'estimant trop vieux pour les études, mais y acquiert suffisamment de bagage pour, cette fois, parvenir à pousser la porte du journal de Tintin. C'est aux côtés de Jean Dufaux, puis Luc Dellisse, qu'il creuse une veine réaliste et sombre, mais Durieux, qui se définit lui-même comme une « éponge super absorbante », a plusieurs cordes à son arc. Le one-shot « Benito Mambo » prouve au public qu'il est aussi capable d'être « enlevé et joyeux », clou enfoncé par ses multiples incursions dans le domaine de la jeunesse. Devenu auteur complet, s'il prône toujours ses références, il est certain qu'aujourd'hui, l'éponge regorge de talents !
  • Jose Luis Munuera (Illustré par)

    Né un 21 avril, tout comme le Journal de Spirou, José-Luis Munuera s'imprègne de bande dessinée franco-belge humoristique dès l'enfance. Dans les années 1970, un certain nombre de classiques ("Spirou et Fantasio", "Astérix") sont traduits au-delà des Pyrénées et captivent son oeil d'enfant. Jeune adulte, il étudie les Beaux-Arts à Grenade avant d'envisager avec aplomb une carrière dans le neuvième art. Malheureusement, le paysage éditorial de son Espagne natale n'est alors que peu enclin à accueillir des bandes humoristiques, penchant naturel de l'aspirant dessinateur. C'est à Angoulême que son destin prend forme. Lors d'un pèlerinage au Festival International de la Bande Dessinée, Munuera fait la connaissance de Joann Sfar avec qui il débute une série d'aventure aux Éditions Delcourt ("Les Potamoks"). Le duo poursuit sa collaboration chez Dargaud, en imaginant l'enfance de Merlin l'enchanteur. Après quatre albums, Sfar délaisse "Merlin" et cède sa place de scénariste à Jean-David Morvan. Avec Morvan, Munuera trouve l'alter ego parfait pour exploiter son exubérance graphique. Au début des années 2000, le tandem Morvan-Munuera s'impose comme l'un des plus prometteur de la bande dessinée populaire. En 2004, Munuera entame "Nävis", une spin-off de la grande saga de science-fiction "Sillage" de Buchet et Morvan.La même année, José-Luis et Jean-David sont choisis pour succéder à Tome et Janry aux commandes des aventures de "Spirou et Fantasio". Le temps de quatre albums, ils tracent les contours d'un Spirou moderne, bourré d'action et de gadgets, ouvertement inspiré par la dynamique du manga. Après cette période dédiée au fameux héros des Éditions Dupuis, Munuera éprouve le besoin d'explorer des genres plus sombres ; il enchaîne "Le Signe de lune" (avec Enrique Bonet), "Fraternity" (avec Juan Diaz Canales) et "Sortilèges" (avec Jean Dufaux) aux éditions Dargaud. En 2010, il se replonge dans la bande dessinée classique qu'il aime tant, en illustrant les albums pour enfants "P'tit Boule et Bill" et en signant son grand retour dans le Journal de Spirou avec "Les Campbell", dont le premier album paraît en 2014. Passé la quarantaine, Munuera n'a rien perdu de son enthousiasme de pirate !

Auteur(s) : Jean Van Hamme

Caractéristiques

Editeur : Dupuis

Auteur(s) : Jean Van Hamme

Publication : 3 novembre 2023

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM Adobe (ePub)

Taille(s) : 86,5 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3779

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782808506199

EAN13 (papier) : 9791034770687

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