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Résumé

L'inspecteur M'Natogo est Français d'origine africaine. Il fait partie de l'Euro-police, créée par l'Union européenne dans les années 2010 et basée à Bruxelles. Celui-ci a un frère, Albertus, hospitalisé dans un état grave en France. C'est lui le véritable inspecteur Al'Togo. Cissié l'a remplacé au pied levé à l'Europolice, laissant femme et enfant à Paris. Devenu flic, il espère retrouver les agresseurs de son frère. Vie privée et vie professionnelle, l'une et l'autre tout aussi palpitantes, se juxtaposent et donnent tout son sel à la série. À l'Europolice, c'est le branle-bas de combat. Une série d'attentats contre différents journaux et organes de presse secoue l'Europe entière. Cissié, alias Al'Togo, et les autres membres de l'équipe d'Euro 6 atterrissent à Athènes, base supposée de l'organisation terroriste. Mais à peine débarqué, Al doit repartir à Paris où sa femme Aurélia a eu un accident de voiture. Dans l'avion qui le ramène à Athènes, Al'Togo surprend des conversations suspectes et décide de suivre la piste. Tandis que son squad se trompe de cible en attaquant une maison vide, Al'Togo, lui, met la main sur l'étrange gourou philosophe à l'origine des attentats. C'est l'occasion pour Al de montrer qu'il tient bien son rôle et qu'il est devenu un vrai flic.

Auteur

  • Je suis né à Reims le 28 novembre 1969, j'ai habité pendant 9 ans à Versailles avant de revenir à Reims.C'est à BDBulle, la librairie de la femme de Sokal ("L'inspecteur Canardo")que j'ai découvert toute la BD dite adulte en cherchant la suite de "Métro Cassiopée, direction Châtelet" dans la série Valérian. J'avis 11 ans et j'achetais "La terre de la bombe", "L'Indien Français", "Les innommables", "Bastos et Zakousky", "Comanche", "L'incal", "Thorgal" et surtout le magazine "Gomme" (mon premier dessin publié dans le courrier des lecteurs).C'était le début de l'ère Glénat, à l'époque, ils ne sortaient qu'une BD par mois. J'ai redoublé ma quatrième et raté mon bac une fois. Heureusement, comme je suis de la fin de l'année, on avait l'impression que je n'avais qu'un an de retard. J'avais alors un peu peur de filles et dans le fond, je ne m'intéressais qu'à la BD. Mardi donc...En quatrième, j'ai rencontré Christian Lerolle, un des deux Color Twins, en deuxième terminale F Guréghian, l'autre moitié du duo.En seconde : Sylvain Savoia. Ensemble, on a commencé à collaborer à un fanzine qui s'appelait "Hors Gabarit". On a vite monopolisé les pages, ce fut une bonne formation. Là, j'ai rencontré un certain Yann Le gall avec lequel nous avons inventé la base de Zorn et Dirna dont le premier tome vient de paraître chez Soleil. Et dans le fanzine concurrent sévissait un certain Jab Jab Whamo. Ensemble, et pour rigoler, on a fait 120 pages d'un crossover entre Batman et Wolverine qui se passait après le Dark Knight. Tout ça a dû finir à la poubelle...Je suis parti en 1989 à l'école de Saint-Luc à Bruxelles (avec presque tout ce monde-là-là) dans le but d'apprendre le métier de dessinateur mais c'est là que j'ai arrêté de dessiner. J'ai surtout appris à sécher les cours mais aussi à parler avec des professionnels qu'une certaine Éliane qui tenait Forbidden World nous a fait rencontrer (Riff Reb's, Bodart, Th Robin, Qwack etc)...Avant, je n'osais pas leur adresser la parole, ils m'impressionnaient. Dans ce magasin, j'ai vraiment commencé à m'acheter des comics, même si ça m'intéressait déjà avant. Mais la période était bonne : Miller, Moore et autres Mazzuchelli faisaient bouger les super héros.Et puis Akira sortait en couleur chez Marvel.J'ai aussi découvert une librairie Japonaise dans laquelle j'ai commencé à acheter les mangas de Dragonball et Gunnm. Ils coûtaient 210 francs Belge, je m'en souviens.Au festival de Villeneuve D'Asc, comme on en avait marre de l'école, on a décidé de présenter à Zenda (alors indépendant) des projets d'albums dans lesquels je m'étais improvisé scénariste (comme quoi, l'improvisation...). Avec JJ Whamo, on avait imaginé une histoire de SF dans laquelle des dinosaures soldats qui attaquaient une planète de sados masos humains. C'était très trash, il devait y avoir deux albums et le titre de la série, c'était "Profond comme la haine"... Tout un programme. Avec Y Le gall, c'était la première version de Zorn et Dirna. Elle a été beaucoup retouchée depuis mais la base était la même. Avec S Savoia, nous avons proposé "Reflets Perdus". Ce dernier a été accepté, à notre grande surprise et notre grand plaisir. L'année suivante, j'ai passé le concours des beaux-arts mais je ne pensais qu'à travailler sur les projets. Je fus viré pour non-assistance aux cours en danger.J'ai donc fait mon service militaire à Mourmelon-le-Grand en tant que vaguemestre entre Février et Novembre 1992.L'album allait paraître quand les éditions Glénat ont racheté Zenda. Je ne sais pas s'il aurait paru si Whamo et moi n'avions pas signé la série "Horde" chez cet éditeur. Toujours est-il que nous n'en vendîmes que 1200 exemplaires, le reste allant fournir les bacs des soldeurs.Heureusement entre-temps, Akira était arrivé en France et marchait bien. Jean Claude Camano, directeur de collection, voulait lancer des séries Française dans cette mouvance. On s'est lancé dans le projet "Nomad" avec S Savoia. Le pari : 136 pages tous les six mois. Pour ce faire, Sylvain m'a présenté P Buchet qui travaillait avec lui dans une agence de communication. C'était un fan de SF, ça tombait bien, il s'est mis au design et au crayonné des pages technos.Dans la foulée, Jean-Claude a reçu le dossier d'un jeune dessinateur nommé Trantkat. Il avait déjà un univers de SF assez développé et le format de cette nouvelle collection l'intéressait. Nous nous sommes rencontrés, je me suis fondu dans le monde de Karl Hollister, son héros, et HK a vu le jour. Je travaillais alors en collaboration au scénario avec Th Trübe et V Trannoy (un des deux dessinateurs de Zorn et Dirna) "fabriquait" les décors.P Buchet a travaillé sur les deux premiers "Nomad" puis a eu envie de dessiner de ses propres ailes. Il a quitté son boulot de directeur commercial et s'est lancé dans l'aventure de la BD. La grande farandole des projets refusés a duré un an, le temps de vider toutes ses économies. Heureusement, Guy Delcourt (Chez qui je commençais Troll avec O Boiscommun et J Sfar, que j'avais rencontré par hasard dans ma voiture mais c'est une longue histoire...) nous a un jour demandé, au festival de Sierre, de préparer pour lui une série de Space Opéra. Le mot "Sillage" me trottait dans la tête depuis pas mal d'années, nous avons tout construit autour de lui."Nomad" et "HK" marchaient déjà pas mal en librairies mais les ventes de "Sillage" décollèrent d'un coup sec, aucun éditeur ne pouvait l'ignorer. J'en ai donc profité pour reprendre d'anciens projets (précédemment refusés partout) auxquels je croyais, pour les remettre au goût. C'est ainsi que "7 secondes" se fait chez Delcourt avec un ancien (plus jeune que moi) de St-Luc : G Parel, que "Zorn et Dirna" avec B Bessadi et V Trannoy se réalise chez Soleil, que "Reality-show" avec F Porcel sont en cours de réalisation chez Dargaud, que The Only One va sortir chez Glénat ou que "Al Togo" avec S Savoia (avec qui nous voudrions aussi refaire une mouture plus commerciale de "Reflets Perdus") se précise.Dans le même temps, je réalise avec JL Munuera pour Lanfeust Mag des histoires courtes du très hautain mythecin généraliste "Sir Pyle", qui soigne souvent les monstres envers et contre eux-mêmes. Ce projet était la première idée refusée d'une série pour le journal Maximum des éditions Bayard pour lequel j'ai finalement créé "L'archipel des mondes perdus" avec JJ Whamo.Et puis il y a les projets plus récents, tels que "Le cycle de Tschaï" avec Li-An adaptation d'une série de romans de Jack Vance), "La Mandiguerre" avec S Tamiazzo, "Continuum" avec JM Ponce, "Jolin la teigne" avec Ruben. Sans oublier des séries toutes chaudement signées comme "Trop de bonheur" avec S Lejeune et"L'homme qui rit" (d'après Victor Hugo) chez Delcourt, "Je suis Morte" avec NiKo Némiri chez Glénat ainsi que "CUB" avec Jab Jab Whamo, " Xénos" avec JL Munuera...et la reprise du scénario de "Merlin" (avec l'accord de Joann Sfar) avec ce même copain Espagnol chez Dargaud.Au chapître des reprises, le tome 4 de "Troll" est en route avec au dessin Thomas Labourot chez Delcourt.Comme si ce n'était pas assez, trois nouveau projets se sont signés début 2002, mais n'en parlons pas encore...Tout ça m'occupe presque à plein temps, lavie quotidienne s'occupe du reste...

  • Sylvain Savoia (Illustré par)

    Né à Reims le 30 septembre 1969, Sylvain Savoia est un dessinateur-graphiste-illustrateur résolument éclectique.

    Après un rapide passage à l'Institut Saint-Luc à Bruxelles, il cofonde en 1993 le mythique Atelier 510 TTC avec quelques amis passionnés. Il publie en 1993 son premier album, Reflets perdus, sur un scénario de Jean-David Morvan (Éditions Zenda). Le même duo signe ensuite la série Nomad aux Éditions Glénat, premier « manga à la française », puis la série policière Al'Togo chez Dargaud en 2003. Sur ces trois univers, Savoia se révèle déjà capable de mues graphiques permanentes.

    À partir de 2004, Sylvain Savoia adopte encore un nouveau style, plus orienté « jeunesse », afin de mettre en images les souvenirs d'enfance de la scénariste Marzena Sowa dans la série Marzi (Dupuis). Entre douceur et dureté, drame et humour, Savoia et Sowa dépeignent avec justesse et sensibilité la Pologne des années 80 et 90 à travers les yeux grands ouverts d'une petite fille particulièrement attachante. Plusieurs fois nommée à Angoulême, séduisant grand public et critiques, Marzi devient une série très populaire – y compris en Pologne – et récolte de nombreux prix, comme par exemple le prix Libération-Virgin en 2010, au titre du meilleur album de l'année. À ce jour, Marzi a été traduite dans plus d'une dizaine de langues.

    En 2008, l'ancien officier de marine Max Gérout se lance sur les traces d'un groupe d'esclaves abandonnés par un équipage blanc sur l'île de Tromelin, à la fin du XVIIIe siècle. Gérout invite Sylvain Savoia à le rejoindre dans l'océan Indien, ce que ce dernier s'empresse d'accepter. De cette expérience de vie doublée d'un exceptionnel travail historique naît en 2015 Les Esclaves oubliés de Tromelin, publié chez « Aire Libre ». L'album, à la narration parfaitement maîtrisée, se partage entre un récit à travers les yeux d'une jeune esclave et le journal de bord de l'expédition de Savoia. Les Esclaves oubliés de Tromelin a reçu le prix de l'Académie de marine de Paris en 2016. L'ouvrage est réédité en 2019, à l'occasion d'une exposition au musée de l'Homme.

    En 2017, Sylvain Savoia publie avec Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël Cartier-Bresson, Allemagne 1945, un album « Aire Libre » publié en collaboration avec Magnum Photos. Tout à la fois roman graphique et biographie, ce remarquable ouvrage raconte l'homme libre et profondément humaniste qu'était le célèbre photographe. Un ouvrage par lequel Savoia creuse le sillon entamé avec Marzi et Les Esclaves oubliés de Tromelin : celui d'une bande dessinée sensible au monde et à l'Histoire.

    Depuis 2018, Sylvain Savoia est également le dessinateur des albums éducatifs Le Fil de l'Histoire raconté par Ariane et Nino (Dupuis), série explorant, sur les pas de deux enfants, de grands événements historiques ainsi que la vie de personnages incontournables. Savoia est accompagné au scénario par Fabrice Erre (Walter Appleduck), à la fois auteur de BD et professeur d'Histoire-Géographie. Ludique et instructive, la série Le Fil de l'Histoire raconté par Ariane et Nino fait aimer l'Histoire aux petits comme aux grands, qui lui assurent un joli succès de librairie. Près de 20 albums ont déjà été publiés, sur des thématiques de tous pays et toutes époques.

    En 2022, Sylvain Savoia – qui a retrouvé pour l'occasion Marzena Sowa – publiera chez « Aire Libre » une adaptation de Petit Pays de Gaël Faye. Dans ce roman largement inspiré de sa vie, le célèbre compositeur-interprète racontait l'histoire d'un petit garçon témoin de la guerre civile au Burundi et du génocide des Tutsis au Rwanda au début des années 1990.

    Parallèlement à la réalisation de ses albums de bande dessinée, Sylvain Savoia œuvre fréquemment dans la publicité, l'illustration d'affiches, la communication et les livrets de formation professionnelle.

    Sylvain Savoia a reçu en 2020 le grade de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Auteur(s) : Jean-David Morvan

Caractéristiques

Editeur : Dargaud

Auteur(s) : Jean-David Morvan

Publication : 27 février 2017

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]

Contenu(s) : ePub, PDF

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF)

Taille(s) : 25,2 Mo (ePub), 31,5 Mo (PDF)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3772, 3781

EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782205147476

EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782505090069

EAN13 (papier) : 9782505000655

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