Résumé
C'est le printemps ! Les amoureux cueillent les fleurs, merveilleux signes avant-coureurs du renouveau de mère nature. Eugène Lacrymo, notre Gégène à nous, n'a même pas à se baisser pour ramasser les nouveaux pavés qui vrombissent dans l'air printanier. C'est livraison à domicile. D'autant que la maison Comte Andan, fournisseur attitré de tout ce qui conteste et manifeste, vient de recevoir un nouveau modèle : joli robe, beau granit gris souris, bien équilibré en main, design parfait, ligne d'avant – garde, poids idéal, il renvoie au musée la vieille relique de 68 que votre papa vous a légué avec des sanglots dans la voix (publique). C'est aussi le printemps pour Pamela, la CRS un tantinet obsédée sexuelle qui peut enfin dévoiler ses jolies formes. Ses collègues adoptent aussi sec le profil bas. Car la collègue ne pense qu'à ça . Toujours volontaire pour les séances de secourisme la Pamela, surtout lors des cours de bouche-à-bouche. À propos de bouche-à-bouche, un qui aurait dû se méfier, c'est Gédéon, le fiston de Gégène. Embrasser un crapaud peut avoir des conséquences familiales insoupçonnées. Notez que le lancer de manifestant, une spécialité Gégène, a aussi de fâcheuses répercussions sur sa vie familiale, en particulier nocturne. Chaque métier à ses petits ennuis. Et ses dommages collatéraux ! On ne remerciera jamais assez Achdé et Cauvin d'avoir osé montrer les risques pris par de pauvres CRS obligés de taper, qui sur un médecin, qui sur un moniteur de saut à l'élastique. Ou encore d'avoir accepté de divulguer comment un être sensible, sain et équilibré tel qu'Eugène Lavcrymo, peut se retrouver coiffé d'une flamboyante coiffure indienne ou le corps couvert de bien curieuses peintures de guerre (urbaine). Un grand merci aussi aux auteurs pour leur contribution constante à l'enrichissement du vocabulaire des rues. Cressons de latrines, couillons de la lune, croupions mouillés, testicules de mulets, Chtouille de yeti, tréponèmes asmathiques, zézettes de canaris feront, c'est sûr, la joie de tous !
Auteur
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" Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison, il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble ". Raoul Cauvin, scénariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut réfléchir correctement que lorsqu'il est allongé. Il ajoute : " D'ailleurs, je vous défie de penser les yeux ouverts ! ".Né à Antoing en 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant 5 ans des études de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour découvrir finalement, en entrant dans la vie active, que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une série de petits métiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard. C'est là que lui naquit une véritable passion pour le billard. Actuellement encore, il ne dédaigne pas retrouver les boules et le tapis vert. Qui sait si ces boules rouges et blanches, en s'entrechoquant, ne stimulent pas son imagination ?Il rentre en 1960 aux Editions Dupuis comme... lettreur (passage obligé s'il en est), puis devient rapidement caméraman au département dessins animés où il restera 7 ans. Durant ces années qu'il se découvre une autre passion : le scénario. C'est Charles Dupuis lui-même qui lui offre sa chance.Tout à fait à ses débuts, il travaille avec une jeune dessinatrice : Claire Brétécher ! Leur collaboration donne naissance à une série intitulée " Les Naufragés ".1969 est l'année clef. Cauvin crée " Les Tuniques Bleues " pour Salvé, une bande dessinée d'humour sur fond de guerre de Sécession. A la mort du dessinateur, il la propose à Lambil. Puis " Sammy ", pour le dessinateur Berck, une série mettant en scène deux " gorilles " dans le Chicago de la prohibition. Puis ce sont " Les Mousquetaires " avec Mazel. La machine à scénario est en route...Pour preuve, la création successive des " Femmes en blanc " avec Bercovici, " L'Agent 212 " avec Kox, " Les Voraces " avec Glem, " Pierre Tombal " avec Hardy, " Pauvre Lampil " avec Lampil, " Cédric " avec Laudec, " Cupidon " avec Malik, " Les Psy " avec Bédu, " Les Paparazzi " avec Mazel, " Taxi-girl " avec Laudec, etc...Cauvin adore chasser les idées comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-même, pourvu que ça dure...
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Hervé Darmenton, dit Achdé, est né en 1961 à Lyon.Il réalise sa première BD à l’âge de 3 ans : l’histoire d’un preux chevalier qui sauve une dame blanche. Après avoir publié son premier dessin à 14 ans dans un fanzine, il décide de devenir auteur de BD. Mais, sans le bac, il doit renoncer aux beaux arts et travaille dans un cabinet de radiologie. En 1988, il publie à compte d’auteur son premier album, Destins croisés, puis signe en 1991 son premier contrat chez Dargaud. En 1993, il lance la série CRS=Détresse. Après un passage chez Spirou où il réalise Fort Braillard, Woker et Doc Véto, il reprend le personnage de Lucky Luke sur des scénarios de Laurent Gerra.Chez Bamboo, il est l’auteur des Damnés de la route.
Caractéristiques
Publication : 27 février 2017
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)
Taille(s) : 36,6 Mo (PDF), 29,8 Mo (ePub)
Code(s) CLIL : 3772, 3783
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782205183757
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782205153941
EAN13 (papier) : 9782205052329