Écrivain français. (1882-1941).
« À treize ans, le jeune Moselli s'enfuit de chez lui et s'engage comme mousse ». Après plusieurs voyages sur les mers et océans, il devient officier de la marine marchande et, en 1903, capitaine de navire. Il démissionne en 1909 et s'installe à Paris où il amorce une carrière littéraire.
Surnommé l'écrivain sans livre, José Moselli est l'un des grands feuilletonistes populaires du début du xxe siècle. Auteur prolifique, il publie un grand nombre de romans, nouvelles et chroniques, principalement dans Sciences et voyages, ou encore dans L'Épatant, L'Intrépide, Le Petit Illustré, Cri-Cri de la maison d'éditions Offenstadt où il en est reconnu comme l'auteur numéro 1 d'après Georges Fronval.
Ses nombreux romans-feuilletons paraissaient en revues (comme la Collection d'aventures) et peu ont été édités en livres d'où le surnom évoqué plus haut. Il est connu pour quelques textes de science-fiction, comme La Cité du gouffre ou Le Messager de la planète, et surtout La Fin d'Illa (1925) « son chef-d'œuvre »3. Dans le genre policier, il donne plusieurs titres, dont Triplix l'insaisissable (1924), Les Gangsters de l'air (1939) et, surtout, La Momie rouge (1925), un récit de chambre close.
Comme beaucoup de ses confrères de l'époque, il utilise de nombreux pseudonymes : Jacques Mahan, Pierre Agay, J. Fauconnier, Nord-55-Est, Ledam pour les plus fréquents ; Jack Duridan, Jules Dupont, Pierre de Villebrune, Jim Houch, Jacques North et d'après Georges Fronval Captain Harry et Explorateur... (Wikipédia).