Marie-Louise Archiduchesse d’Autriche, fille aînée de l’empereur François II,
naît en 1791. Elle est élevée dans l’exécration de Napoléon Bonaparte qui a vaincu son père quatre fois. Elle le déteste au point de confectionner des poupées à son effigie, pour ensuite s’amuser à les lacérer. Pendant les campagnes militaires contre l’Autriche qui se soldent par les victoires éclatantes de Napoléon en 1805 et 1809, elle et sa famille doivent s’exiler en Hongrie. Quand elle apprend que son père, pour sauver son empire, veut la marier à « l’Ogre » séparé depuis peu, avec regret, de l’Impératrice Joséphine le grand amour de sa vie, elle est effondrée. Mariée contre son gré en 1810, elle parcourt en larmes le chemin qui la conduit en France. Et là, après les premiers contacts, elle tombe amoureuse de celui qu’elle haïssait.
Impératrice des Français à dix-neuf ans, elle est choyée, adulée, Napoléon ne
lui refuse rien. 1811 voit la naissance d’un héritier titré roi de Rome.
Après l’abdication de son époux en 1814 et son exil sur l’Ile d’Elbe, commence son double jeu, puis vient sa double trahison. Adultère dès 1814, après être tombée dans les bras du général comte de Neipperg, elle part avec son amant à Parme en 1816, abandonnant à Vienne son fils de 5 ans.
Sa volonté d’oublier les années de bonheur, vécues avec son premier époux,
frappe d’effroi.