Le père Jean Foubert (1925-2016), sans être connu du grand public, a marqué de son empreinte intellectuelle et spirituelle des générations de séminaristes et d’étudiants. Il fut tout à la fois un prêtre engagé dans le ministère et un homme d’étude, sans que l’un se sépare jamais de l’autre.Dans ce second volume d’homélies et de méditations se découvre une prédication ardente, où Jean Foubert exhorte à la conversion de l’intelligence, du coeur, mais aussi de la volonté. À maintes reprises, ces textes rappellent les fondamentaux du christianisme, la force des sacrements, le rôle de la prière, la valeur du travail, le sens caché de toute vocation religieuse ou profane, le lien étroit entre la vie intellectuelle et la vie spirituelle, entre la philosophieet la théologie. Jusqu’au bout, Jean Foubert a insisté sur lanécessité de la recherche, pour ne pas laisser régner la force des habitudes, ni s’étioler le souffle de la Parole de Dieu. Aux esprits endormis, il adresse un appel exigeant à mobiliser les forces de courage et de créativité : il s’agit, sans cesse, d’ « ouvrir les yeux de notre esprit et de notre coeur » sur la profondeur du donné chrétien.Jean Foubert (1925-2016), théologien, patrologue, chercheur associé au CNRS, traducteur de saint Augustin (OEuvres III, Philosophie, catéchèse, polémique, sous la direction de Lucien Jerphagnon, Paris, Gallimard, Bibliothèque de laPléiade, 2002).Anne Baudart est philosophe. Légataire universelle du père Foubert, elle a rassemblé ses homélies, les a éditées pour ce volume et en a rédigé la préface.