« La mort du corps est parfois moins tragique que la mort de l'esprit. Que dire des enfants écorchés par le divorce de leurs parents. Le dommage psychologique marqué par l'aliénation parentale est ancré pour toujours. Le cœur brisé plus souvent qu'à mon tour, j'ai porté ma vie durant le poids du désarroi, de l'incompréhension, de la misère, de l'errance de mes enfants et de notre éloignement. Ils ont été induits en erreur, privés de la vérité. On a kidnappé le cœur de mes enfants ! “Voici ce que dit le Seigneur : Écoutez : on entend une plainte à Rama, des pleurs amers. C'est Rachel qui pleure ses enfants ; elle ne veut pas être consolée de les avoir perdus.” (Jérémie 31, 15) Il est plus facile de construire des enfants forts que de réparer des adultes brisés ! » À travers le témoignage de son parcours périlleux, Marie-Placide pose un regard personnel sur le mariage et le divorce, mais aborde également les problèmes d'alcoolisme, de dépression et de toxicomanie qu'elle et ses proches ont pu affronter. Une certaine vision de la vie, où sa foi vive et profonde en Dieu et où sa passion de la Bible ont fini par guider ses pas.