Résumé
Depuis quelques années, on parle beaucoup de l’Anthropocène, cette période de l’ère quaternaire qui se caractérise par la marque que les êtres humains impriment sur l’environnement. Mais l’espèce humaine n’est qu’une espèce parmi d’autres et, dans l’histoire longue de la Terre, c’est la vie en tant que telle, depuis son apparition, qui a modifié les propriétés physiques de la planète. Son rôle a même été bien supérieur à celui des humains : sans la prolifération des cyanobactéries, pas d’oxygène ; sans oxygène, pas de couche d’ozone. Sans les organismes marins à squelette, pas de roches calcaires ! Dès lors, ne doit-on pas intégrer l’Anthropocène dans un plus vaste « Biocène » ? Une différence existe, et de taille : les modifications induites par l’Anthropocène se font à une vitesse bien plus rapide que celles du Biocène, avec des conséquences encore imprévisibles sur les capacités d’adaptation des êtres vivants.
Auteur
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Paul Mathis, agronome, biophysicien, a consacré sa carrière à étudier la photosynthèse. Il a dirigé la section de bioénergétique au CEA Saclay. Il est l’auteur de nombreux livres sur le thème « Énergies et société ».
Caractéristiques
Publication : 1 septembre 2021
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF], Livre numérique eBook [ePub]
Protection(s) : DRM Adobe (PDF), DRM Adobe (ePub)
Taille(s) : 4,33 Mo (PDF), 2,12 Mo (ePub)
Code(s) CLIL : 4092, 3065, 3051
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782746523517
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782746523524
EAN13 (papier) : 9782746523500