Peut-être les hommes sauront-ils un jour tirer de la maladie une leçon de joie et de sérénité. Les premiers mots de La Maison blanche peuvent faire craindre une apologie mystique de la souffrance, mais le propos de Léon Werth en est exactement l'opposé.' Gérard Meudal, Libération
Une année j'interviewai tant d'assassins que je pus aller passer un mois de vacances au bord de la mer.
Ce fut après avoir piqué du haut d'un rocher que je sentis l'eau pénétrer dans mon oreille. Ce fut si violent qu'il me sembla qu'un projectile passait violemment dans l'oreille et s'arrêtait au beau milieu de ma tête. Je continuai à nager. La douleur se calma. Mais lorsque je sortis de l'eau, je crus qu'une moitié de ma tête était enflée.
Werth va apprécier sa maladie comme un gourmet une nouvelle saveur. Les terribles souffrances qu'elle lui occasionne, il les goûte avec curiosité et délectation, île de sensations jusque-là inconnues. Il la quittera même avec regret : Je ne sais plus lire le blanc.
On connaît Léon Werth quand il était petit garçon puisque Saint-Exupéry lui a dédié Le Petit-Prince. Il reste à découvrir Léon Werth écrivain amoureux des gens, des formes, des couleurs et de la vie.
Editeur : Viviane Hamy
Publication : 13 décembre 2012
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub]
Contenu(s) : ePub
Protection(s) : Marquage social (ePub)
Taille(s) : 205 ko (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3443
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782878586770
EAN13 (papier) : 9782878582222