Résumé
Inspiré du film de Daniel Pennac et de Benjamin Renner. Célestine n’a jamais cru aux histoires de Grand Méchant Ours qu’on lui racontait dans son enfance. Devenue stagiaire dentiste, c’est donc pleine d’entrain qu’elle se rend dans le monde d’en haut pour récolter les dents de lait des oursons. Mais sa mission s’avère plus dangereuse que prévu ! Chassée par les ours qui protègent leur maison, Célestine n’a souvent d’autre choix que de se réfugier dans une poubelle. C’est ainsi qu’un matin, une rencontre va bouleverser sa vie. Ernest, un ours affamé, tente de la dévorer ! Mais la petite souris, futée, le dissuade de cette idée saugrenue en lui proposant de cambrioler une confiserie. Les deux compères se trouvent alors embarqués dans de terribles aventures qui scelleront à jamais leur amitié.Une histoire tendre et pleine d’humour inspirée de l’univers de Gabrielle Vincent revisité par Daniel Pennac. Des images d’une belle sensibilité tirées du dessin animé réalisé par Les Armateurs. Un superbe album fidèle à l’esprit.
Auteur
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Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est né le 1er décembre 1944 à Casablanca, au Maroc. Il est le quatrième et dernier d'une tribu de garçons. Son père est militaire. La famille le suit dans ses déplacements à l'étranger –Afrique, Asie, Europe– et en France, notamment dans le village de La Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes. Quand il évoque son père, il l'assimile à la lecture : «Pour moi, le plaisir de la lecture est lié au rideau de fumée dont mon père s'entourait pour lire ses livres. Et il n'attendait qu'une chose, c'est qu'on vienne autour de lui, qu'on s'installe et qu'on lise avec lui, et c'est ce que nous
faisions.» Daniel passe une partie de sa scolarité en internat, ne rentrant chez lui qu'en fin de trimestre. De ses années d'école il raconte : «Moi, j'étais un mauvais élève, persuadé que je n'aurais jamais le bac.» Toutefois, grâce à ses années d'internat, il a pris goût à la lecture. On n'y permettait pas aux enfants de lire, comme il l'évoque dans "Comme un roman" : « En sorte que lire était alors un acte subversif. À la découverte du roman s'ajoutait l'excitation de la désobéissance...».Ses études de lettres le mènent à l'enseignement, de 1969 à 1995, en collège puis en lycée, à Soissons et à Paris. Son premier livre, écrit en 1973 après son service militaire, est un pamphlet qui s'attaque aux grands mythes constituant l'essentiel du service national : l'égalité, la virilité, la maturité. Il devient alors Daniel Pennac, changeant son nom pour ne pas porter préjudice à son père.En 1979, Daniel Pennac fait un séjour de deux ans au Brésil, qui sera la source d'un roman publié vingt-trois ans plus tard: "Le Dictateur et le hamac".Dans la Série Noire, il publie en 1985, "Au bonheur des ogres", premier volet de la saga de la tribu des Malaussène (dont on retrouvera le «petit» dans "Kamo. L'idée du siècle").Daniel Pennac continue sa tétralogie avec "La Fée Carabine" puis "La petite marchande de prose" et "Monsieur Malaussène" (il y a ajouté depuis "Aux fruits de la passion"). Il diversifie son public avec une autre tétralogie pour les enfants, mettant en scène des héros proches de l'univers enfantin, préoccupé par l'école et l'amitié : "Kamo, l'agence Babel", "Kamo et moi", "L'évasion de Kamo" et "Kamo, l'idée du siècle". Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs personnels? «Kamo, c'est l'école métamorphosée en rêve d'école, ou en école de rêve, au choix.»À ces fictions s'ajoutent d'autres types d'ouvrages : un essai sur la lecture, "Comme un roman", deux ouvrages en collaboration avec le photographe Robert Doisneau et "La débauche", une bande dessinée, avec Jacques Tardi.Il a mis fin en 1995 à son métier d'enseignant pour se consacrer entièrement à la littérature. Toutefois, il continue d'avoir un contact avec les élèves en se rendant régulièrement dans les classes.
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Monique Martin est une artiste peintre et illustratrice née à Bruxelles en 1928.
Très connue dans le milieu de la littérature de jeunesse sous le pseudonyme de Gabrielle Vincent, elle est considérée comme la meilleure illustratrice belge et à l’avant-garde du métier d’illustrateur de livres pour enfants. La série Ernest et Célestine, et d’autres œuvres mondialement connues comme La Petite Marionnette et Un Jour, Un Chien , lui ont valu de nombreuses récompenses (meilleur livre de jeunesse au Salon du Livre de Montreuil, Prix Sankei Children’s books Publications Prize du Japon, …).
En tant qu’artiste-peintre, elle exploite le noir et blanc jusque dans les années ’60 (encre, fusain, crayon, …). Plus tard, elle utilise la couleur et explore de nouvelles techniques comme l’aquarelle, le pastel et la couleur à l’huile.
A chaque exposition, elle est encensée par la critique qui souligne la force, la sobriété et la sensibilité de son art. D’aucuns la comparent aux « grands » tels Rembrandt, Degas, Toulouse-Lautrec et Matisse.
Après 1981, elle exposera peu, car l’idée de vendre ses œuvres (qu’elle appelle « son enfant ») la repousse.
Douze ans après son décès en septembre 2000, la Fondation Monique Martin voit le jour afin de préserver l’ensemble des œuvres de Monique Martin et de mieux la faire connaître au public à travers les deux pans de son travail : l’illustration et la peinture.
Auteur(s) : Daniel Pennac, Gabrielle Vincent
Caractéristiques
Editeur : Casterman Jeunesse
Auteur(s) : Daniel Pennac, Gabrielle Vincent
Publication : 14 novembre 2012
Support(s) : Livre numérique eBook [ePub], Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (ePub), DRM Adobe (PDF)
Taille(s) : 10 Mo (ePub), 18,6 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3722, 3728, 3730
EAN13 Livre numérique eBook [ePub] : 9782203071353
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782203071346
EAN13 (papier) : 9782203060883