Un génie factice a détrôné le génie véritable ; une école littéraire, aussi audacieuse que débile, a remplacé la grande, la forte, l’humble école vraiment philosophique ; je voudrais substituer au règne démocratique, funeste et ridicule des hommes de lettres, le règne monarchique, bienfaisant et sublime des hommes réels.

Et d’abord définissons le génie.

Le génie de l’homme n’est rien, ou il consiste dans la connaissance, dans l’expression, dans le tableau, le plus ressemblant possible, de la nature morale et physique telle que Dieu l’a faite, ou, si on l’aime mieux, telle qu’elle est.

Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIX^e siècle.