Du fait d'une faible participation de l'électorat et du peu d'importance qu'on leur accorde, les élections au Parlement européen sont souvent qualifiées d'élections de "second ordre". Mais en 2014, les succès à cette élection des partis antigouvernementaux, dont les résultats restaient en général sans lendemain, marquent cette fois une tendance politique durable, caractérisée par une violence inhabituelle envers l'Union Européenne et des idées nationalistes souvent empreintes de populisme.
Philippe J. Maarek est professeur émérite de l’I.E.P. de Fontainebleau et dirige le Centre d’Études Comparées en Communication Politique et Publique. Associate editor de Communications: the European Journal of Communication Research, ancien membre de l’Institut des Sciences de la Communication du CNRS, il a présidé les sections de communication politique de l’AISP et de l’AIERI. Nicolas Pélissier est professeur en SIC à l’Université Côte d’Azur, où il dirige le laboratoire SIC.Lab Méditerranée. Ses travaux de recherche portent sur la transformation numérique des médias et ses incidences sur l’espace public en France et en Europe.