Le présent ouvrage constitue la suite de La Liberté d’apprendre. Une suite logique. Un climat de travail « permissif » facilite les tâches scolaires et l’acquisition des connaissances. Mais si apprendre n’est en définitive efficace que par l’apprentissage conjoint de la liberté, que dire de l’apprentissage de la foi ? Comment envisager de dissocier l’énoncé de la Parole révélée de cette révélation commune de la vérité qui fait que cette Parole aura chance d’être « parlante » : la vérité des situations vécues par les personnes en cause dans l’institution qu’est l’école ? L’horizon de La Liberté de croire est le même que celui de La Liberté d’apprendre : non un traité catéchétique, non une théorie de la non-directivité, mais le récit, simple et critique à la fois, d’une pratique catéchétique dans une école catholique post-conciliaire.