Résumé
Cet ouvrage se veut une réflexion transdisciplinaire sur le corps et la médecine à l’heure d’une pensée axée sur le découpage organique. Depuis le XIXe siècle, la médecine moderne semble s’attacher davantage aux parties du corps, aujourd’hui saisies dans la transparence de l’imagerie médicale, qu’à l’organisme dans son ensemble. À partir de ce constat, les autrices et auteurs réfléchissent à ce découpage du corps selon une double perspective (médicale et littéraire, scientifique et culturelle) et envisagent les corps en dehors de cette « pensée de l’organe » à laquelle nous renvoient la médecine moderne, l’organisation du système hospitalier, mais aussi le droit, la philosophie ou les biotechnologies.Par la recherche et par la création, ils et elles offrent ainsi, en filigrane, des possibilités de repenser notre rapport au corps, ainsi que les relations patient-médecin en explorant une approche globale de la douleur et de la maladie où la parole, la littérature, la philosophie, la danse, la peinture et le récit auraient une place, non pas pour guérir, mais, peut-être, pour soigner.
Auteur
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157 Titres, 103 Auteurs, 14 Pays Francophones.
Algérie, Belgique, Égypte, France, Canada, Congo, Grèce, Haïti Ile de la Réunion, Roumanie, Maroc, Sénégal, Suisse, Tunisie.
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Lauréat du prix Trudeau (2009-2012), Simon Harel est membre de la Société Royale du Canada. Il a ouvert, au cours des vingt-cinq dernières années, un champ de recherche novateur à la frontière des études littéraires et culturelles. Il a été l’un des premiers à préciser la singularité de l’expérience migratoire au Québec. Son ouvrage Voleur de parcours, publié en 1989, est reconnu comme l’un des livres les plus significatifs des années 1980 et 1990 dans le champ des études culturelles au Québec. Auteur et directeur de publication de plus de trente ouvrages, il s’est intéressé aux problématiques interculturelles, aux questions qui font référence à la place de l’étranger dans la société, et a poursuivi des recherches sur la précarité de nos espaces de vie. Conscient de l’insuffisance de certains discours critiques (sur l’hybridité, le métissage, l’identité à la carte), il se donne à présent comme objectif de cerner les formes instables, souvent conflictuelles, de la mobilité culturelle. Il est présentement codirecteur du Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal.
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Catherine Mavrikakis a publié de nombreux romans, dont «La ballade d’Ali Baba», «Les derniers jours de Smokey Nelson», «Le ciel de Bay City», «Oscar De Profundis» et «L’Annexe». Elle est l’autrice d’un oratorio, «Omaha Beach», et d’un récit sur sa mère, «L’absente de tous bouquets». Sa plus récente fiction parue s’intitule «Impromptu». Elle écrit aussi des essais, parmi lesquels «Diamanda Galás. Guerrière et gorgone» et «L’éternité en accéléré». Son œuvre, traduite en plusieurs langues, a été maintes fois récompensée (notamment par le Prix des collégiens, le Prix des libraires et le Grand Prix du livre de Montréal).
Auteur(s) : Collectif Collectif
Caractéristiques
Editeur : Presses de l'Université Laval
Auteur(s) : Collectif Collectif
Publication : 3 avril 2024
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 8,03 Mo (PDF)
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782766301409
EAN13 (papier) : 9782766301393