Pour échapper aux massacres répétés des Vaudois du Lubéron, un de mes ancêtres Courbon est venu s’installer à la fin du XVIIe siècle, après un long et dangereux périple, en Afrique du Sud dans la région du Cap.Je m’appelle Charles Courbon, je suis le descendant et le cohéritier d’un domaine viticole immense, développé pendant trois siècles par les générations de Courbon qui s’y sont succédé.  J’avais tout pour réussir dans la vie et ma vie, quand mon épouse et mes deux enfants périrent dans un accident aérien.Pour me sortir du tunnel dans lequel je m’étais enfermé, mon grand-père me révéla peu avant de mourir que j’avais eu un fils naturel avec une ex-employée du domaine et que je devais tout faire pour le retrouver.Je ne disposais que de très peu d’éléments factuels pour entreprendre des recherches. Étais-je autorisé à bouleverser la vie de quelqu’un qui ne demandait probablement rien ?D’hésitations en désillusions, je menais un combat qui me semblait perdu d’avance et dont je doutais de la légitimité.Mais, poussé par une force invisible, je ne renonçais pas malgré les difficultés attendues et la réussite hypothétique de cette démarche.