Habiter la distance

Études en marge de «La distance habitée» de François Paré

de Lucie Hotte (auteur), Guy Poirier (auteur)

Maison d'édition : Éditions Prise de parole

mars 2014

En 1993, François Paré remportait le prix du Gouverneur général pour son essai «Les littératures de l'exiguïté» (1992), dans lequel il entamait sa première réflexion sur les cultures et littératures francophones minoritaires. Se situant dans la continuité de cet ouvrage, ses deux autres essais, «Théories de la fragilité» (1994) et «La distance habitée» (2003), ont tout autant permis de mieux comprendre le fonctionnement de ces petites cultures et littératures de l'exiguïté, particulièrement celles du Canada français.De nombreux chercheurs se sont inspirés des travaux de François Paré dans leurs propres études. Sollicités par Lucie Hotte et Guy Poirier, les auteurs des articles regroupés dans «Habiter la distance» ne font pas exception; ils s'inspirent ici des grandes questions abordées par l’essayiste dans son plus récent ouvrage, «La distance habitée» (2003), pour analyser des oeuvres appartenant à des genres aussi divers que la chanson, le roman et l'essai et découvrant des artistes qui rayonnent un peu partout au Canada, tels que France Daigle, Michel Ouellette, Daniel Poliquin, Gabrielle Roy, Michel Tremblay et Gisèle Villeneuve.Des réflexions sur la langue, la mémoire, la migration et les frontières tant culturelles, linguistiques que textuelles sont reprises par huit chercheurs réputés de l'Ontario, du Québec, de l'Est et de l'Ouest canadiens, dont Catherine Leclerc, Johanne Melançon et Jean Morency. L'incontournable François Paré prête également la main à cet ouvrage en postface où il poursuit cette réflexion qui l'anime depuis une vingtaine d'années et qui fait l'objet de nombreuses recherches contemporaines.