On a tant décrit, tant raconté, tant publié sur la guerre d'Algérie qu'il y a peu d'intérêt à en reprendre une nouvelle relation. En revanche, si l'on convient que des historiens, écrivains, journalistes spécialisés... ont souvent commis des erreurs dans la description de faits qu'ils n'ont pas vécus ou ont mal saisis, il a parut utile à Jean Coutelen de compléter, corriger l'information de celles et ceux qui s'intéressent encore aux tenants et aboutissants des « événements d'Algérie ». La nostalgie s'est estompée et il est plus aisé d'approcher la vérité avant que les témoins n'aient disparu.Une retenue prudente s'impose toutefois sur les noms de personnes dont on peut supposer la vie cruellement menacée par ce fléau démentiel qui s'est abattu sur ce pays auquel l'auteur demeure attentivement attaché.J.C.