« Et, lentement, coule la vie et, avec elle, l’enfance et, avec elle, la vieillesse et, avec elle, l’ennui » Et « Il est des moments où le pincement de votre cœur vous laisse de glace », surtout, quand l’amitié et l’amour vous laissent à la solitude, quand l’espoir paraît reculer, disparaître, quand la mort vous enlève un être cher, quand toutes les difficultés de l’existence s’accumulent en montagne sur votre voie... On pourrait simplement baisser les bras et se laisser emporter par le courant de la vie. Cependant, Bowurosege Jules Sanon croit aux valeurs. Il croit au « rêve », à l’« idéal », à la « fierté », à la « dignité », au « respect », à la « probité », au « travail », à la « famille », en son « pays », à l’amitié... et surtout en « l’homme ». Et à la « jeunesse, devenir du monde », il demande de « vaincre l’égoïsme individuel ». À lui-même, à chacun et à tous, le poète Sanon dit : « Deviens toi-même, par toi-même, pour toi-même, avec les autres et pour les autres ».