Né à Tarbes, 1928, pays de Bigorre. Ancien ouvrier carrossier à Lannemezan (Hautes Pyrénées), puis Mazamet (Tarn), moine à l’abbaye Saint-Benoît d’En Calcat, 81110 Dourgne, au pied de la Montagne Noire. Bénédictin depuis 1950, Frère Vinçent Ferras devint très vite un « autodidacte né ». Nommé secrétaire général de la Société historique de Réalmont (1980), membre de diverses sociétés littéraires tarnaises : « Société des arts et belles-lettres du Tarn », « L’écho de Rabastens », « Société littéraire du pays Castrais », « Société de recherches spéléo-archéologique du sorézois et du révélois (section d’Histoire régionale) », « L’écho du Montmiralais » , a collaboré à la « Revue du Tarn », à la « Société d’Histoire et d’Archéologie Mazamet-Montagne Noire », « Le Comité des Fêtes des Cammazes » (section Histoire et Coutumes), la « Revue Sud 81 », « Le Tarn libre », « La Dépêche du Midi » (édition Tarn), le « Bulletin de la communauté paroissiale de Dourgne », « L’Autan », journal catholique de Castres, à la revue monastique « Présence d’En Calcat », « La Croix du Midi » (du Tarn), « La Voix de Notre-Dame » (Mazamet), « Sud-Tarn Tribune » (Castres), « Les annales de Sainte Germaine de Pibrac » (pour « l’iconographie tarnaise »), le « Bulletin du Centre européen de recherches des congrégations et ordres monastiques » (toujours pour le département du Tarn), etc. En 1970, l’Académie des jeux floraux lui ouvrait ses portes pour son étude sur l’ancienne chartreuse de Castres, puis en 1973, lauréat de la Société archéologique du Midi de la France ; en 1974, il entre dans la Société pour l’Histoire de l’Église de France, patronnée par le Centre de la recherche scientifique ; en 1977, il est admis à l’unanimité membre de la Société d’Histoire de France, dont le siège social est à la Bibliothèque nationale à Paris ; 1978, de nouveau l’Académie des jeux floraux lui ouvre ses portes pour ses travaux tarnais : a) « Documents hagiographiques des XIXe et XXe siècles : Saint Stapin de Dourgne, ermite, moine, septième évêque de Carcassonne » ; b) Un laïc profès : Guillaume de Fenoglio (XIIe ou XIIIe siècle). De Castres à Garessio (Piémont) » ; c) « Les Bénédictins de Saint-Germas. Une dépendance de Saint-Benoît de Castres. De la colline Saint-Roch à la plaine de Plaisance » ; d) Les Saints des vallées du Taurou et du Baylou à Dourgne. Documents d’archives locales et d’histoire monastique du Castrais, du Cabardès et de la Montagne Noire ». Trois prix littéraires, dont deux prix d’Académie des jeux floraux avec deux médailles d’argent et une de bronze. En 1979, il entre au Syndicat de la presse tarnaise. Il a lancé une collection intitulée « Flashes sur l’histoire locale », Le numéro 3 a été publié il y a quelques mois. En juillet 1981, il entre au C.E.R.C.O.M. (Centre européen de recherches sur les congrégations et ordres monastiques). Maison de l’Université, Saint-Étienne (Loire). Son sujet d’étude : « Le monachisme féminin en Albigeois ». 1983, voit l’auteur lancer une collection qui a comme titre : « Histoire monastique en pays d’Oc ».