Jadis, les Lettres à un jeune poète avaient soufflé, à Claire Lucques, le sujet de très longues recherches sur « les événements, expression de nous-même qui nous enjoignent de faire œuvre ». Et c’est une lettre venue d’Assise, datée du 18 mai 1914 qui lui inspira naguère, soit la Nouvelle pauvreté, méditation actuelle sur l’argent et sur l’authentique fécondité des biens, soit Les chemins de l’homme, réflexion sur l’éthique du tourisme. On comprend que le présent petit livre soit un hommage de gratitude au poète, et aussi un hymne à l’amitié. Après un essai sur la veine populaire dans l’œuvre et la vie de Rilke à partir de La chanson d’amour et de mort, il forme le recueil des études et causeries qui ont été demandées à Claire Lucques par ses amis au cours des deux années commémoratives du poète. La langue française dans la vie de R.-M. Rilke fut donnée à Sierre au cours de l’Été-Rilke. Rilke, la Dame à la Licorne et la jeune fille, proposées à des étudiantes à Paris. Rilke, Pèlerin de l’Europe, La Russie de R.-M. Rilke, et Rilke et la Grèce furent offerts à ceux qui, dans le voyage, sont attentifs à l’âme des peuples ; Romano Guardini et Rilke, et surtout Rilke, poète de la Célébration témoignent de « l’absence ardente ».