« Le problème du mal ne peut être refusé et mis à l’écart de la vie spirituelle. Il devra être compris, avec toutes ses aspérités, aimé pour sa contribution, afin d’être délivré. C’est la condition même de la transmutation des forces de ce monde et de l’élévation de sa qualité en une nuance plus imprégnée de vitalité et de claire lumière. » L’ouvrage présente une vision positive, rédimée, d’une famille spirituelle. Sous le nom de Samaël, brille un archétype qui se réactive aujourd’hui dans le plan des humains. « Le mal est un bien qui n’est pas à sa place », disait le philosophe Rudolf Steiner. L’auteur se propose de retrouver le juste lieu de ce secret. Il révèle au lecteur l’essence de bonté adamantine d’un des porteurs de lumière. L’Inquisition et ses bûchers n’ont pu effacer, de notre patrimoine, cette antique connaissance du mystère de la lumière. Elle témoigne à nouveau sous cette forme renouvelée. « Samaël laboure aussi au grand champ de l’humanité. » Il n’y a que l’ignorance qui fasse vraiment mal. Le texte prolonge, dans le champ de la métaphysique, le recueil de poésie d’Yves Nicodème, paru dans la série "Essentiels", sous le titre : "Tribut à Samaël, le fils des Matinaux".