Résumé
« ... Ils ont reçu les coups sous leurs vêtements mouillés, comme des brûlures sur leur chair transie. Leurs doigts sont morts et jaunes. Leurs mains sont figées dans la courbure des pelles... Cage ! Cage ! Cage ! Wasser ! Wasser ! Wasser ! » Cris de la soif, de l’étouffement, de la torture, cris du monde où les sucres sont conçus pour brûler les entrailles et où les soupes rancies sont des hallucinations de mourants. Cris de l’hécatombe, de la gigantesque guerre subie et aussi de la folie de vivre. Comment, après cela, ne pas marcher, en nombre, derrière « La banderole au slogan fertile », pour écarter la menace d’un retour paroxystique de l’enfer ? Comment ne pas rêver « d’être une muse, afin d’inspirer l’immense chant d’amour que l’espace universel mérite, un hymne à la paix de toutes les races » ? Et puisque le rêve est la proue dynamique de la vie, comment, « dans une orgie de vocalises d'alouettes blondes », devant la beauté toujours visible, heureusement, des êtres et des choses, ne pas chanter : « Quand le rayon passe en moi, je suis la harpe aux mains gantées de voyelles d’oiseaux, je ne laisse aucun rayon passer sans déclamer sa gloire »... ? Passé tragique — présent de lutte — joie d'être une infime partie d'un univers sans limites : les trois thèmes principaux de l’œuvre d’Ovida Delect sont contenus dans les trois tableaux du tryptique, recueil de récits en prose et de poèmes, d’où ont été extraits plusieurs textes interprétés dans l’émission télévisée « Appelez-moi Madame ».
Caractéristiques
Editeur : FeniXX réédition numérique
Publication : 1 janvier 1989
Support(s) : Livre numérique eBook [PDF]
Protection(s) : Marquage social (PDF)
Taille(s) : 24,8 Mo (PDF)
Code(s) CLIL : 3435, 3442
EAN13 Livre numérique eBook [PDF] : 9782307643104