L’auteur a fait, avant tout, une œuvre de « déblaiement ». Il a mis côte à côte - et souvent sous des dehors anodins - des indications choisies parmi des centaines de données bibliques, éclairant ainsi - sous un jour nouveau - les mystères des Saintes Écritures. Mais ces données n’ont pas été prises au hasard. Leur réunion par groupes, est le résultat d’un implacable raisonnement, ayant Dieu pour critère, en dehors de toute autre considération ou de tout chauvinisme. Certaines parties, comme la prophétie de Daniel, le nombre 666 de la Bête, etc. sont expliquées clairement. D’autres, par contre, sont recouvertes d’un très léger voile transparent. Car il y a un temps pour parler et un temps pour se taire. Mais tout lecteur intéressé comprendra. Et c’est exactement ce que l’auteur lui demande : réfléchir. Car on ne comprend vraiment que ce que l’on a découvert soi-même. L’auteur veut qu’il cherche Dieu et comprenne (enfin !) son universalité ; que les « scientifiques » et les « religieux » se réconcilient et, aussi, que la jeunesse comprenne qu’elle n’est ni abandonnée ni inutile ; qu’il y a une finalité, un but à toute chose, et que « tuer le temps » d’une vie qui semble ne servir à rien, est un point de vue erronné. Car tout est une question d’optique.