Louis Lemarié est né dans une paroisse rurale de Loire Atlantique : Campbon. Après des études primaires, il entre - à 12 ans - dans un petit séminaire de Rennes, où il fait des études jusqu’à son Baccalauréat, qu’il a passé à Rennes en 1944. Après son noviciat et six années d’études théologiques, il est ordonné prêtre à Nantes. Il est alors nommé professeur de lettres dans un établissement près de Vitré, où il enseigne le français, le latin et le grec en classe de troisième. Il faut alors, avec beaucoup d’efforts - car il fallait prendre son vélo - gagner la gare de Vitré et, par le train, gagner la faculté des lettres, suivre quelques cours, revenir au collège et corriger les copies de ses élèves. En 1968, cet établissement ferma - comme tant d’autres - et il demanda à partir au cœur de l’Afrique, en Haute-Volta (actuellement le Burkina Faso). Il y était comme directeur de l’enseignement privé et y apprit la langue du pays gurma. Après un séjour de six mois en France, avec des amis, ils traversèrent le Sahara en un long cortège de voitures. En arrivant, on le nomma curé de Manni. C’est là, qu’il composa un livre qui eut un beau succès, « Les Psaumes de la savane », qui furent réédités quatre fois et sont actuellement épuisés. Après son rapatriement sanitaire, il fit paraître un petit volume de vers intitulé : « D’amour et de liberté », qui est maintenant épuisé. Puis, il se mit à composer un mémoire de maîtrise de lettres intitulé : "Violaine, images, symboles dans l’œuvre de Paul Claudel", qu’il défendit devant un jury de l’Université de Bretagne. Et, depuis des années, il travaille sur l’œuvre de Marie Noël, il en est à sa cinquième édition. Comme d’autres, il est un fervent admirateur de la muse d’Auxerre et, après d’autres auteurs de biographes illustres, tels Raymond Escholiers, le Père André Blanchet et le professeur Henri Gouhier, entre autres, il voudrait tenter de réaliser une monographie de Marie Rouget - Marie Noël sous le titre : « D’amour et de mort » : Marie Noël.