Les "Chroniques bayonnaises", qui paraissaient dans un grand quotidien régional, ont longtemps enthousiasmé les Bayonnais... et les autres. Une partie de ces Chroniques fut rassemblée en un premier volume, édité en 1973. Le tirage, très vite épuisé, le livre est aujourd’hui introuvable. "Mon vieux Bayonne", de la même veine, a obtenu le même succès populaire. Cela tient au style simple de l’auteur, à sa façon - bien à lui - d'observer et à l’amour qu’il porte à Bayonne, sa ville natale. Nous sortons, aujourd’hui, la deuxième partie des Chroniques, sous le titre : "Les nouvelles chroniques bayonnaises". La plupart sont inédites et elles complètent les précédentes. Bayonne a changé depuis, mais les descriptions de l’auteur n’ont rien perdu de la saveur, qu’il a toujours su introduire dans ses écrits. Ironique, attendri, espiègle, Léon Herran est le vrai Bayonnais de toujours, prompt à la répartie, soucieux toutefois de voir « son Bayonne » rester libre dans la vieille tradition gasconne. Après Édouard Ducéré, Léon Herran vient compléter - d’une plume incisive et populaire - la petite histoire de notre ville, dans laquelle les générations futures puiseront amplement pour retrouver son passé.