L’affaire Dominici, le beau Serge, le tueur de l’Oise, Francis le Belge, Puyricard, le rapt de Bernard Galle : toutes les grandes affaires criminelles qui ont mobilisé l’opinion depuis la guerre, jusqu’aux terroristes d’Action directe et au tueur des vieilles dames du XVIIIe arrondissement, ont occupé la carrière de Robert Mesini, terminée avec le grade d’inspecteur général – le plus haut qu’il soit possible d’atteindre – après trente-cinq ans passés dans la police. Directeur adjoint de la police judiciaire parisienne, Robert Mesini a également été placé, au hasard des mutations, à la tête des SRPJ de Lyon, de Lille, de Bordeaux et surtout à la Criminelle de Marseille, une ville dont il fait un portrait coloré. Il raconte avec humour la disparition des “parrains” mythiques et l’émergence d’une nouvelle délinquance, celle des bandes issues des banlieues. Il décrit aussi la complexité des relations qui s’établissent entre les différents services de police, mais aussi entre eux et les informateurs, les criminels et les journalistes. Car dans le rapport de la société à la délinquance, rien n’est simple. Un témoignage original et réaliste.