Dénationaliser ? Le mot est à la mode dans le milieu politique, et même dans le grand public. Encore faut-il savoir de quoi on parle… Dans les programmes de l'opposition, c'est le flou le plus total. Dans la bouche des ministres socialistes, c'est un tabou honteux.Jean-Maxime Lévêque a toujours combattu les nationalisations. Depuis, grâce à son action, l'idée de dénationalisation a progressivement fait son chemin dans les esprits. En s'inspirant de différents exemples étrangers, ce "mode d'emploi" – résolument pratique et réaliste – démontre qu'on peut dénationaliser rapidement, massivement et profitablement, pour tous les Français.Dénationaliser a un intérêt : contribuer au redressement de notre économie, en la libérant d'un État paralysant. Mais dénationaliser a, surtout, un objectif prioritaire : faire profiter les Français des richesses économiques de la France, et les associer au contrôle des entreprises.Depuis la fin de la guerre, un Français sur deux est devenu propriétaire de son logement. De la même manière, il faut qu'au moins un Français sur deux devienne, dans les prochaines années, directement copropriétaire ou actionnaire des entreprises de notre pays.