Il y a ceux qui ont perdu le pouvoir à cause de la crise ; il y a ceux qui tentent de profiter de la crise, pour renforcer leur mainmise sur l'État et la société ; il y a ceux qui rêvent d'une aggravation de la crise pour revenir aux affaires, etc.Ainsi vont les jeux politiciens.Gérard Deuil et le Syndicat national du patronat moderne et indépendant ont choisi de se situer en dehors. Hors des jeux politiciens, ils tracent une voie originale, pour retrouver le chemin de la prospérité. Une voie, qui conserve à la société française toute sa spécificité et sa diversité.Non à la déflation, qui est l'arme des forts contre les faibles ; non au laminage des classes moyennes par l'impôt et l'inflation. Oui à la liberté, oui à la responsabilité, elles seules permettent la création de richesses. Tels sont les fils conducteurs, qui guident les différents chapitres de ce livre.Plus encore qu'un projet économique, ce livre constitue le premier manifeste des classes moyennes.Un livre écrit par des praticiens, pour des praticiens.Chefs d'entreprise, cadres, membres des professions libérales, commerçants, artisans, agriculteurs, tous vous êtes concernés.Gérard Deuil et le S.N.P.M.I. « Être représentatif, cela ne consiste pas à être reconnu par le Pouvoir, cela consiste à avoir la confiance de ses adhérents et à les défendre sans faiblesse. » Gérard Deuil, président national du S.N.P.M.I., n'est pas tendre à l'égard des syndicats qui tombent dans le piège du compromis : « Ils ne se rendent pas compte qu'ils servent de faire-valoir au gouvernement et qu'ils lui permettent de jouer la comédie de la fausse concertation. »Président national du S.N.P.M.I. depuis janvier 1981, Gérard Deuil est chef d'une entreprise de 200 salariés, installée à Chazelles, près d'Angoulême.La création du S.N.P.M.I. remonte à 1936. Après s'être intégré à la C.G.P.M.E., le S.N.P.M.I. a repris sa totale indépendance en juin 1977.