Noémie-Anna, "Néa", est une petite fille modèle, elle aime tout et tout le monde. Elle admire surtout sa sœur, Suzanne, parce qu’elle est belle et douce. Suzanne et Maurice sont fiancés. Pourquoi, dans la douceur de cet après-midi d’automne, Maurice entre-t-il dans la chambre de Néa ? Pourquoi est-il troublé par le corps juvénile qu’il aperçoit dans la pénombre ? Néa ne cherchait qu’une preuve irréfutable, la preuve qu’elle pouvait déjà plaire à un homme fait. Puis, elle s’est prise au jeu... Pour Néa, résolue à tout comprendre et à tout obtenir, la partie était jouée. Maurice se verra accusé du plus atroce des crimes sur le témoignage de Néa. Est-elle donc totalement pervertie ou cruelle ? C’est au cours du procès de Maurice que naît un brûlant amour. Maurice est condamné. Néa poursuivra sa précoce carrière d’éducatrice dans la science cruelle et magnifique de l’amour. Lorsque les portes de la prison s’ouvriront devant Maurice, treize ans plus tard, elle sera seule pour l’attendre Après Néa, les lecteurs trouveront “Les infortunes de la vertu” bien insipides. La plus parfaite innocence cohabite, parfois, dans l’âme de la jeunesse, avec la plus incroyable perversité.