Firmin Boissin est né à Vernon, près de Joyeuse, en Ardèche, le 17 décembre 1835. Après l’école communale, il entre au Petit Séminaire d’Aubenas, puis au Séminaire de Viviers. Il obtient une licence de lettres à Montpellier, enseigne la grammaire à Cavaillon et à Avignon, part pour l’Espagne, où il gagne sa vie quelque temps comme écrivain public. Venu à Paris, il trouve un emploi à la Bibliothèque de l’Arsenal, collabore à des revues et journaux, publie ses premiers ouvrages. En 1869 (il a 34 ans), il écrit dans le “Courrier de Rouen”, et c’est en 1871 qu’il commence sa carrière au “Messager de Toulouse”. Il est élu mainteneur des Jeux Floraux de Toulouse. Frappé d’une maladie des yeux, il se retire en Ardèche, où il meurt en 1893, à 58 ans. Yvonne de Blaunac consacre un chapitre à l’œuvre de Firmin Boissin mais, pour évoquer cette figure du XIXe siècle, elle s’est attachée à parler — avant tout — de son temps. Elle traite brièvement de l’histoire de Toulouse, mais cerne — dans le cadre plus vaste de la Révolution française — la contre-Révolution en Ardèche, thème qui passionna toute sa vie l’auteur de Jan de la Lune, Prix de Littérature de la Ville de Bordeaux.