Existe-t-il encore, aujourd’hui, ce médecin sacrifiant loisirs et vie de famille, pour se rendre au chevet d’un malade, dimanches et fêtes, de jour comme de nuit, bravant la pluie, la neige et le vent ? Seul. Tout seul pour décider, pour agir, pour engager son entière responsabilité sans aucune aide. J’ai exercé, pendant de nombreuses années, la “médecine praticienne”, celle que l’on n’apprend pas en faculté. Tout à la fois conseiller, confident, soignant, j’ai soulagé bien des misères, confronté aux situations les plus cocasses, ou les plus dramatiques, dans les milieux les plus divers. Des familles les plus huppées, aux foyers les plus sordides, j’ai d’abord soigné, bien sûr, mais aussi redonné espoir et courage. Je ne me suis pas borné à ausculter et prescrire. Non ! J’ai agi en homme, j’ai compris mes malades, bien au-delà de leur maladie. Un peu de médecine... et beaucoup d’humanité, c’est cela Médecin... à tout faire.